L’assurance est un outil qui permet à une personne ou une entreprise d’être protégés contre un éventuel impact sur sa finance. Ceci peut être dû à des risques potentiels ou à des événements imprévus. Pour souscrire une assurance, il est important de prendre en compte les trois éléments essentiels qui interviennent dans son fonctionnement, ce qui permet de mieux comprendre son usage.
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Le risque
L’importance du risque est soulignée par le fait qu’il fait partie de la définition légale du contrat d’assurance. La notion de risque représente l’élément fondamental et le plus caractéristique de l’assurance. Il peut être défini comme la possibilité que par hasard un événement dommageable se produise ou qu’il produise un besoin patrimonial.
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La note de possibilité fait référence à un événement futur et incertain. Ce manque de certitude peut se renvoyer à savoir si l’événement va se produire ou non (on parle alors de possibilité absolue). Sachant qu’il va se produire, le manque de certitude se réfère à quand (possibilité relative).
Autre remarque, le hasard réfère au caractère aléatoire de la production de l’événement, à l’impossibilité de sa prédiction. Cela exige que l’événement ne dépende pas de la volonté humaine, consciente et délibérée, visant à sa production.
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La troisième remarque est qu’il s’agit d’un événement dommageable ou qu’il produit un besoin patrimonial. C’est que l’événement, prévu dans l’abstrait, est susceptible de produire un besoin, qu’un tel besoin se produise ou non dans le cas concret.
L’absence de l’une de ces mentions, « possibilité », « hasard » et « dommage » dans l’abstrait, suppose l’absence de risque, ce qui peut supposer la nullité du contrat d’assurance. Au final l’objet assuré est l’élément exposé au risque, dont la production détermine le préjudice d’intérêt.
La prime
Le paiement de la prime constitue l’obligation principale du preneur d’assurance et correspond à celle de l’assureur de payer la prestation convenue. Les deux obligations sont corrélées dans la notion de contrat d’assurance.
La prime est un élément essentiel du contrat d’assurance. Du point de vue de la technique assurantielle, car le cumul des primes permet de constituer les fonds nécessaires pour faire face au paiement des sinistres. Les sujets du paiement sont le preneur d’assurance, en tant que débiteur de l’obligation, et l’assureur, en tant que créancier de la prime.
La détermination de la prime, tant en assurance de dommages qu’en assurance de personnes, est effectuée à l’aide de techniques actuarielles. Toutefois, la prime fixée dans la police est extraite desdits calculs et son application correcte ou incorrecte n’affecte pas le contrat, sauf dans les cas prévus par la loi pour les cas de déclaration erronée du risque et pour les cas d’aggravation et de réduction du risque.
Le paiement de la prime est effectué avant le début de la couverture du risque par l’assureur. Pour cette raison, il est établi que si des primes périodiques ont été convenues, la première d’entre elles sera exigible dès la signature du contrat. Ainsi, sauf convention contraire, si la prime n’a pas été payée avant la survenance du sinistre, l’assureur sera dégagé de son obligation.
La police
C’est évidemment le document le plus important. Vous devez recueillir les conditions générales et particulières du contrat.
La police est normalement établie en plusieurs exemplaires : un pour chaque contractant et un autre à remettre à l’agent qui a participé au contrat. L’assureur a non seulement le devoir de délivrer la police au preneur d’assurance, mais a également l’obligation d’enregistrer son émission, en tant qu’obligation comptable à travers un registre des polices émises et des suppléments, et des annulations.
La police, en tant que document contractuel, remplit une fonction de preuve de l’existence et du contenu du contrat. Il remplit une fonction normative, puisqu’en recueillant les conditions générales et particulières, il complète la loi en fixant les règles qui régissent l’exécution du contrat. De plus, dans les polices à ordre ou au porteur, il est le document de légitimation de son titulaire.
Le contrat d’assurance est un contrat solennel, qui nécessite des documents qui lui donnent une vie juridique et servent de support aux relations juridiques des parties et à la sécurité de leurs droits. Mais, en plus de ces 3 sujets essentiels, il existe d’autres éléments qui font partie de ce document.
La sinistralité
Si l’on parle de la sinistralité, il s’agit d’un élément qui doit aussi être pris en compte pour comprendre le fonctionnement de l’assurance.
La sinistralité est une notion utilisée dans le domaine des assurances. Elle se définit comme l’ensemble des événements susceptibles de donner lieu à un règlement au titre d’un contrat d’assurance.
C’est donc un terme qui renvoie aux dommages pouvant survenir et que les entreprises doivent prendre en charge. Le calcul de la sinistralité est capital dans le cadre du tarif proposé par l’assureur car plus les risques sont nombreux, plus cela aura un impact sur le montant demandé pour assurer tel ou tel bien ou service.
Le taux de sinistres, quant à lui, représente le nombre total de déclarations reçues par une compagnie d’assurance lorsqu’un sinistre a été causé.
Effectivement, connaître sa propre sinistralité ainsi que celle du secteur concerné permet à une entreprise de faire ressortir ses points forts et ses points faibles pour mieux appréhender son propre risque. Cela leur permet aussi d’avoir une idée précise des coûts réels qu’elle va supporter afin d’éviter toute mauvaise surprise financière liée aux contrats souscrits.
Il faut savoir que chaque assureur calcule ces chiffres différemment selon ses propres méthodes, mais ce paramètre reste cependant essentiel pour la compréhension globale du marché.
Au-delà des 3 sujets essentiels de l’assurance, la sinistralité reste un facteur important à prendre en compte pour toute entreprise qui souhaiterait souscrire une assurance adaptée et efficace. Cela leur permettra d’avoir une vision claire des contrats proposés sur le marché, ainsi que des coûts engagés par les assureurs afin de gérer ces risques.
Les garanties optionnelles
Si les 3 éléments essentiels de l’assurance ont été mentionnés, il faut souligner que la majorité des compagnies d’assurance proposent des garanties optionnelles.
Celles-ci permettent aux assurés de personnaliser leur contrat en fonction de leurs besoins spécifiques et d’éviter ainsi toute surprise désagréable en cas de sinistre.
• La garantie responsabilité civile vie privée qui couvre les dommages causés à des tiers dans le cadre d’une activité privée ;
• La garantie assistance voyage pour prévenir tout imprévu lors de vos déplacements à l’étranger ;
• La garantie perte d’exploitation pour protéger l’entreprise en cas d’interruption temporaire ou définitive des activités suite à un sinistre ;
• La garantie bris de machine qui prendra en charge les frais liés aux réparations ou au remplacement du matériel endommagé.
La souscription d’une assurance avec ces options permet ainsi une meilleure prise en compte des besoins spécifiques et particuliers. Cela permet aussi aux entreprises comme aux particuliers, selon leur domaine respectif, d’être correctement couverts face aux aléas pouvant survenir.
Il faut bien étudier les différentes offres disponibles sur le marché. Effectivement, le choix d’une assurance doit être mûrement réfléchi afin de ne pas se retrouver avec une couverture inadaptée à ses besoins spécifiques.
Au-delà des 3 éléments essentiels de l’assurance, la souscription d’options complémentaires reste donc un point important pour les assurés soucieux d’avoir une protection optimale en cas de sinistre. Cela permettra ainsi aux entreprises et particuliers de faire face aux éventuels dommages causés dans leur vie quotidienne ou professionnelle, sans subir des conséquences financières trop importantes.